« À l’école d’horticulture, on m’a appris à soigner les fleurs, mais pas à les empêcher de mourir. Je décidais d’éviter de nouvelles victimes en remplissant les pots de fleurs avec du ciment.» Jean-Pierre Raynaud
Jean-Pierre Raynaud a choisi la serre, lieu de confrontation entre la matière vivante et la matière inerte. Les pots de fleurs utilisés sont empruntés au réel mais détournés de leur fonction première ; l’artiste les a remplis de béton, rompant avec les représentations d’une nature idéalisée. La couleur rouge renforce cet effet de contraste. L’installation de Jean-Pierre Raynaud questionne et interpelle sur la mort inévitable de tout être vivant. Dans cette serre, rien ne pousse, rien ne vit… Mais rien ne meurt non plus.
1000 pots bétonnés peints pour une serre ancienne
Jean-Pierre Raynaud
1986 – Serre, pots et béton peints , Domaine de Kergéhennec
Coll. Fonds régional d’art contemporain de Bretagne
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Jean-Pierre Raynaud a choisi la serre, lieu de confrontation entre la matière vivante et la matière inerte. Les pots de fleurs utilisés sont empruntés au réel mais détournés de leur fonction première ; l’artiste les a remplis de béton, rompant avec les représentations d’une nature idéalisée. La couleur rouge renforce cet effet de contraste. L’installation de Jean-Pierre Raynaud questionne et interpelle sur la mort inévitable de tout être vivant. Dans cette serre, rien ne pousse, rien ne vit… Mais rien ne meurt non plus.
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