La danse c'est beau quand il y a de l'envergure, de la tension et du relâchement après la rupture.
L'instant magique est celui d'avant la rupture (du mouvement poussé à l'extrême).
Comme un fil qu'on étire, étire, étire et qui, suspend le temps, juste avant qu'il ne rompe.
Et là, il cède, il lâche et se lâche dans un mouvement fugace et complexe décrivant des courbes folles et aériennes.
« Je veux chercher le mouvement jusqu’à la limite, comme un funambule, marcher sur le fil. Cette sensation du vide : où est-ce que je ne suis plus rien ? Je le recherche, peu importe avec qui je travaille. » Louise, danseuse, compagnie Lalala Human Steps.
vide - déséquilibre - (en)vol ...
Une notion de risque en quelque sorte.
Edouard Lock, chorégraphe : « Un jour, on fera des chorégraphies sans gravité et on se demandera comment on arrivait autrefois à créer des chorégraphies où chaque saut entraînait une chute.»
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