E x t i m e (journal)

lundi 22 juin 2015

Fractale primaire














Architecte :  Penda
Corée du Nord , 2014

" Our design for the AIM 'legend of tent' competition is driven by 3 main principles: an ecological understanding of the project, a flexible structure, which can be adept to different surroundings and creating a comfortable atmosphere in a unique environment.

ecological understanding :
the design uses natural and local materials as a structural element. The focus was to create a connection which leaves no impact on the site, nor any harm on the bamboo itself, so after the temporary hotel is deconstructed, the materials can be reused as scaffolding on a construction site or reused as another temporary hotel on a different location.

flexible structure :
The structure is inspired by the tipis of native americans, which didnt leave any harm on the site, nor on the material itself, because the joints were connected with ropes, so the tents were easy to construct, deconstruct and carried. A truly flexible system.
For our structural system, a stick of bamboo gets rotated, mirrored and connected with a horizontal element, which creates the possibility to grow in height. The columns get mirrord again, which fixes the beam in their center. Depending on the height and span of the grid, the rows of columns can be doubled, which results in a very clean joint. A rope can tie the connection, so no screws or nails are used. the bamboo stays in its initial state and can be reused afterwards.
the same knots of bamboo can be added in every direction, which creates the same knot on every connection and stabilizes the whole system. A new horizontal layer can be implemented and connects the beams, which creates a base for people to use the structure.
The width of the grid is 470cm with a floor to floor height of 400m. The base of the structure is elevated, so the foundation can adept to any given landscape.
By adding the same joints of bamboo and connecting them with each other, we get a structural grid where triangulated pots can be implemented: Sleeping pots of different sizes, larger pots for families, connected pots for larger functions like lobby or restaurant and pots for a bathroom or toilette.
We see the structure not just as an element which inhabits typical functions of a hotel and is connected to nature, we also see it as an element, where nature can be implemented and after a certain time, those plants can grow take over the whole structure.

comfortable uniqueness :
The 3rd key principles of our design is to create a comfortable environment in a unique experience. Hiking through the woods, one is normally surrounded by treetrunks, lacking a sense of orientation and visibility. When we were kids, we used to experience our environment differently. We used to connect to nature in a more direct way, climbing trees, enjoying unique views and exporing a different wildlife. We were connected to our environment in a 3 dimensional way. We were one with the birds...
This feeling of leaving city-life behind and getting connected to nature and experiencing our natural environment is the driving idea of our proposal.
With a flexible structural system and connected it with comfortable spaces, we have the opportunity to create a variety of buildings of different sizes. depending on the needs, the size and amount can grow: from single rooms to a family structure, to a size of a clubhouse or even up to larger scales, which fombine more functions of a typical hotel like a lobby or restaurant within one structure.
All is depending on the needs and on the demands, but each building connects in a very responsible diaglog to our natural environment."

Amour pas (pour) toujours

"Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours 
Ô mon amour
Jamais tu ne m'as promis de m'adorer
Toute la vie
Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Jamais nous n'aurions cru être à jamais pris par l'amour nous qui étions
Si inconstants

Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient
À se mêler
Et puis des mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues
Petit à p'tit
Des tas de mots d'amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d'amour ?

Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours
Ô mon amour
Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble
Sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien

Dans le même lit
De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble
Aussi bien

Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser
À tout jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus
Et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n'aurions
Jamais cru

Jamais, ne me dis jamais que tu m'aimeras toujours
Ô mon amour
Jamais ne me promets de m'adorer
Toute la vie
N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour,
Que notre amour est un amour
Sans lendemain"


Anna Karina dans Pierrot le fou : "Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours"

La fessée


Nouvelle boisson aux légumes et fruits .... Méfiez-vous, il parait que ça coûte la peau du cul !

dimanche 21 juin 2015

Ciel (voûte céleste)

Photographie de L. 20 juin 2014


Paysage

Je veux, pour composer chastement mes épilogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers, écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels, emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde;
les tuyaux, les clochers, les mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d'éternité.
Il est doux à travers les brumes, de voir naître 
L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre,
les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
Je verrai les printemps, les étés , les automnes;
Je fermerai partout  portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais,
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.
L'émeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front du pupitre;
car je serai plongé dans cette volupté
d'évoquer le printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon coeur, et de faire,
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal.


Photographie de L. 20 juin 2014

lundi 15 juin 2015

Tom, où es-tu ?

Photographie de L. 14 juin 2015, au détour d'un chemin

Photographie de L. 14 juin 2015, au détour d'un chemin

Jolie découverte à 500m de chez moi, en surplomb d'un petit ruisseau...

cabane-reference

mercredi 10 juin 2015

La ville en passant

" Une ville, on y fait des rencontres, et on la rencontre aussi. Mais ce n'est pas la rencontre de quelqu'un, d'une unité individuée et bien silouhettée : c'est une traversée avec impressions et tâtonnements, avec hésitations et approximations . En vérité, c'est une approche qui ne finit pas, c'est un rendez-vous dont le lieu se déplace, et peut-être aussi la personne."

" L'homme habite en passant : non pas en voyageur embarqué pour un autre monde, mais en passant, pressé ou flâneur, affairé ou désoeuvré, qui passe en côtoyant d'autres passants, si proches et si lointains, familièrement étranges, dont toutes les stations ne sont que provisoires, au milieu du trafic, des courses, des transports et des trajets, des portes sans répit ouvertes ou fermées sur des demeures en retrait pourtant encore pénétrées des rumeurs de la rue,des bruits et des poussières d'un monde tout entier passant."

Jean-Luc Nancy, La Ville au loin.