E x t i m e (journal)

mercredi 16 juillet 2014

Hundertwasser (2) «Ton droit à la fenêtre – Ton devoir d’arbre »

Son engagement écologique caractérise bien le peintre Hundertwasser, il réfléchit très tôt à l’impact écologique de la vie urbaine, sur le traitement des déchets. Au cours de sa vie, il plante plus de 100 000 arbres de part le monde.
Dés 1958, il écrit son « Manifeste de la moisissure » à travers lequel il s’oppose à la ligne droite, à l’architecture fonctionnelle. La moississure fait éclater les lignes droites dans la maison.
Puis il complète sa théorie avec
«Ton droit à la fenêtre – Ton devoir d’arbre ».


L'œuvre de Hundertwasser prend une nouvelle ampleur lorsqu’il décide de passer à la pratique architecturale. En tant qu’architecte, son travail est en quelque sorte une application directe de ses toiles dans la réalité. On retrouve dans ses constructions ses principes les plus importants : dominance de la nature, importance de la couleur, refus de l’uniformité, rejet de la ligne droite.

Hundertwasser se considère comme un médecin de l’architecture à laquelle il rend sa santé par les courbes de ses bâtiments. Il embellit, transforme plein de bâtiments existants parmi lesquels une usine d’incinération, une aire d’autoroute, un village thermal, une église…Il conçoit l ‘habitation comme une ouverture sur l’extérieur d’où l’importance des fenêtres et des couleurs sur les façades.
Pour lui, chaque habitant a le droit de peindre sa fenêtre de la couleur qu’il veut et d’en décorer l’extérieur de la fenêtre aussi loin que sa main tenant un pinceau peut aller.


Il crée des immeubles avec des arbres locataires qui s’acquittent de leur loyer en apportant oxygène et bien-être aux habitants ; des toits recouverts de verdure et de végétaux. Il encourage les ouvriers à être créatifs, à trouver de nouvelles idées.


Hundertwasser (1)
Hundertwasser (3)

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